la main gauche du merveilleux guitariste,
que fut Django. J'ai travaillé à l'acrylique
sur toile - 24 x 30 . Son nom : "Flammes rouges".
" Flammes roses". Toujours inspiré
par l' incendie qui a transformé la manière de
jouer de Django, étant privé de son annulaire
et auriculaire gauches. Son jeu n'en est
devenu, que plus original et magnifique.Travail à l'acrylique, mais cette fois avec un
format carré - 30 x 30
Django Reinhardt est né en 1910 . Décédé en
1953 il n'avait alors que 43 ans. Comme la plupart des
Gitans il a commencé à jouer de divers instruments, tout
enfant., entre autres du banjo, ce qui lui permis d'être
présent dans les bals musette . Pour adopter ensuite la
guitare. L'incendie de sa roulotte en 1928 lui brûla la jambe
et la main. La modification de son style, attira l'attention
de plusieurs musiciens.
C'est le photographe, rencontré
C'est le photographe, rencontré
à Montparnasse, Emile Savitry, qui lui fit ( le premier)
écouter des disques de jazz. En même temps le chanteur
en vogue des années d'avant-guerre, Jean Sablon, devient
son mentor. Il l'embauche pour sa comédie musicale ( on
est en 1933), " dix-neuf ans". Ce qui lui ouvre les portes
des cabarets élégants parisiens. Django Reinhardt fait partie
des musiciens connus, ce qui attira l'attention du violoniste
Stephane Grapelli . A eux deux, le jazz eut une connotation
" manouche", encore recherchée aujourd'hui.
C'est en 1937 que Charles Delaunay fonda la maison de
disques sous le label " Swing".. Django est recherché par
de grands musiciens de jazz de passage à Paris : Bennie
Carter, Bill Coleman, Coleman Hawkins et même durant
une nuit à Montmartre ( on est en 1939) il put accompagner
Duke Ellington.
Vinrent les années de guerre, durant
lesquelles il continua de jouer dans les cabarets, fréquentés
par la clientèle nazie. Son talent de guitariste lui permit
sans doute d'être apprécié et de ne pas être envoyé dans un
camp de la mort comme un grand nombre de Gitans.
Durant cette période, il composa une " messe des
Romanichels" totalement inconnue, qui fut interprétée sur
l'orgue de l'Institut des jeunes Aveugles.
Il partit pour l'Amérique ( son rêve de toujours) une fois la
guerre terminée. Il put jouer avec Duke Ellington à Boston,
Philadelphie, New York où on lui prêta une guitare au son
amplifié. Après un court passage à vide, il revient en France
et participe joyeusement aux nuits de Saint Germain des Près.
Retenons que grâce aux frères Hubert et Raymond Fol, il put
jouer avec les boppers ( le be bop était au goût du jour) dans
les célèbres caves, comme le Tabou.
Parmi ses compositions,. " Nuages" ( entre 1944 et 1950, on
n'en connaît pas la date exacte), devient une légende. Ce blues est toujours joué dans le monde entier. Django
décéda quelques jours après avoir enregistré avec un
jeune pianiste qui faisait ses débuts discographiques,
Martial Solal . Il n'eut pas la possibilité de retourner en
Amérique ainsi qu'il le désirait tant. Pourtant son nom
et sa réputation sont restés intactes dans ce pays du jazz.
J'adore tes flammes rouges et roses, pour leur légèreté élégante et leurs couleurs.
RépondreSupprimerMême le format carré est superbe et n'enlève rien à cette légèreté que j'évoquais plus haut.
Peut-être des tableaux à présenter à l'expo de Marseille ?
C'est toi qui verras...
Et merci pour l'histoire de la vie de Django Reinhardt dont je ne connaissais que peu d'éléments.
Très belle journée, Elza, je t'embrasse et... reste bien au chaud !
Ces flammes me plaisent car elles me rappellent ma jeunesse lorsque je partageais les feux de camp des gitans des Saintes. Pas toujours parfaits à la guitare mais l'ambiance était là.
RépondreSupprimerBien sûr les tiennes évoquent un moment plus dramatique de la vie du grand Django, c'était l'idole de ma mère avec Gershwin. Elle aimait beaucoup les interpréter au piano.
Je vois beaucoup de vie dans tes couleurs et j'aime particulièrement la deuxième.
J'irai à Marseille voir Norma C et j'aurai comme ça le plaisir de découvrir ton travail.
Bises et belle fin de journée
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RépondreSupprimermerci Elzza ce post est splendide,tes couleurs vibrent comme la guitare de django!
Je préfère le carré! Les plages me paraissent mieux délimitées et le rouge plus profond - mais peut-être n'est-ce qu'une question d'éclairage? De toute façon, c'est très réussi!
RépondreSupprimerJe pointe le bout de l'oreille... une expo avec Norma? Ce serait formidable!
Bonne nuit, amicalement
Une lumière rouge et rose, danse effrénée des flammes comme un vertige, comme celui de Django,(le jazz de mon enfance...) j'aime beaucoup, belle journée, Elza.
RépondreSupprimerChère ELZA
RépondreSupprimerLes flammes de l'enfer n'aiment pas le génie. La flamme prédestinée de Django ne pouvait s'éteindre, le monde de la musique avait nécessité de lui.
Ta peinture est enflammée de l'amour que tu lui portes et vibre pour nos yeux.
La musique et la liberté circulent dans le sang des gitans et pourtant, comme les déchets, nous les relèguons à l'extérieur.
Douce journée
C'est un bel hommage que tu rends à ce musicien hors pair avec ces deux incendies.
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