Depuis toujours, j’ai écrit et dessiné. Aujourd’hui, je découvre le plaisir du pastel. Ce qui ne m'empêche pas d'utiliser d'autres techniques, suivant mon inspiration et humeur " jazzy ". Mon inspiration ? le jazz ... et encore le jazz !! Un thème qui se décline bien avec la couleur. Je sais quelle direction prendre. Une trajectoire, une diagonale, une spirale, bref, le rythme est là, au bout du pastel ou du pinceau. .Il s’agit d’une aventure visuelle et sonore qui, j’espère, vous parlera.
vendredi 6 novembre 2015
L'évolution du Street Art
L'Art urbain est un mouvement difficile à
déterminer : toute interprétation artistique
dans la rue, ou n'importe quel endroit public,
peut en faire partie. Certaines installations
d'objets qui deviennent des sculptures, les
graffitis, des publicités, pochoirs ( le meilleur
exemple étant ceux de Miss TIC ), des
stickers, et je dirais même ces mimes qui se
sont bombés à l'or ou l'argent et qui s'offrent
au public, durant des heures, sans bouger.
Toutefois la plus représentative, à mon avis ,
étant le graffiti, qui peu à peu, devient une
fresque. Certains Graffeurs reportent l'image
de leur mur, pour la reproduire sur toile. Certaines
deviennent des oeuvres pour collectionneurs
( et bien entendu hors de prix , ce qui devient
très intéressant pour la galerie qui les expose. )
Cette année, les 21,22 et 23 septembre,
le peintre Saato a organisé sur le parvis
de la Défense, une exposition en sélectionnant
21 oeuvres d'artistes de graff originaires
de divers pays. Un résultat formidable.
Il s'agit en fait d' un art éphémère, qui se sert
d'un mur ( et le plus grand est très recherché
par le Graffeur ) de la surface d'un train, par
exemple, et parfois de l'intérieur du métro
parisien. L'hôpital Saint-Antoine à Paris a
fait appel à l'un de ces artistes, reconnaissable
par son dessin d'un bizarre personnage en
silhouette. Il s'agit toujours du même .
Ce qui permet de marcher dans des espaces plus
animés et même poétiques. L'idée est excellente,
pour rendre moins sinistre, l'intérieur d'un hôpital.
A ne pas confondre : Street art et taggs . Toutefois,
je pense écrire quelque chose au sujet du tag, ayant
regardé à la télévision un documentaire formidable,
nous présentant ces fous cagoulés, à la recherche de
l'adrénaline, qui taguent de nuit dans les
profondeurs du métro parisien, ( à en avoir la chair
de poule !!!). Hélas... il n'y aura pas de photos de
chef d'oeuvres pour illustrer ce sujet. Les seuls
tags intéressants sont des textes , ( drôles ou
vindicatifs. parfois même politiques ). Etant
considéré comme prédateur de la vois publique, le
tagueur utilise ses bombes-aérosols à une vitesse
stupéfiante. Il lui faut donc le geste rapide et de
bonnes jambes pour courir . le tagueur est en
général plutôt jeune et sportif.
On ne connait pas le véritable nom
de Bansky, le Graffeur le plus connu
dans le monde entier. Il est Anglais .
Il peux très bien mettre moins d'une
heure ou deux , pour finaliser sa
fresque . Très talentueux .
Les graffitis ont commencé à faire leur
apparition ( ils sont interdits par la loi !!)
à partir des années 60 . Les meilleurs
datent de Mai 68 . Toutefois, ceux de
l'ancien mur de Berlin étaient très
représentatifs, y compris par les textes
qui les accompagnaient. Les graffitis
se sont transformés en fresques, grâce
à certains artistes comme Mizui, Calder,
Vasarely, et même Ernest Pignon-ernest.
Dès que ces représentations se trouvent
dans des endroits publics tels que les
rues, on parle toujours de Street Art .
Si le Graffeur travaille dans l'anonymat
et dans un temps record , il place toujours
sa signature, à un endroit ou un autre.
Du reste la police détecte très bien cette
astuce et souvent l'artiste a droit à un
procès pour détérioration de lieux publics
( même s'il s'agit d' une véritable oeuvre
artistique !!). Le matériel du Graffeur
consiste à mettre dans une valise, plusieurs
bombes aérosols, des pinceaux, rouleaux,
pochoirs, parfois un escabeau permettant de
travailler en hauteur. Il se sert beaucoup
de rubans adhésifs. Le Graffeur désigne
sa signature par " mon Blaze " . Il existe tout
un langage spécifique qui n'est utilisé que
par leur groupe. Ils se connaissent entre eux.
Le monde du Graff est à part. Lorsque le
mur de Berlin a été détruit ( en 89 ) certains
morceaux ayant encore leurs tags ou graffitis
ont été récupérés. Une amie journaliste m'en
avait remis une parcelle, qui
doit être dans un des cartons entreposés
dans ma cave. De juillet 2009 à janvier 2010, la
Fondation Cartier a fait une exposition qui
portait le titre de " né dans la rue-Graffiti " .
Un certain nombre d'expositions d'art
urbain ont eu lieu à Paris . On peux retenir
celle d' octobre 2013 , organisée par la galerie
Itinérance en partenariat avec la mairie du
13e arrondissement : 108 artistes-graffeurs
de 36 nationalités différentes ont exposés
leur travail. La plus importante exposition
collective de Street Art ayant eu lieu en
France . Le terme " graffiti " vient du latin "
graphium " qui se traduit par éraflure .
Parfois le graffiti sur un mur ( comme sur
cette photo ) représente un mélange de
lettres stylisées, une calligraphie inventée .
Dans le langage du Graff on parle de " pièce ".
Celle -ci comporte deux ou trois couleurs.
En cherchant bien, on va découvrir la signature
( discrète) du Graffeur. Celui-ci recherche
un mur, mais il a une préférence pour les
wagons , un seul et dans le meilleur des cas...
un train complet qui sera désigné par
" End to End " .
Un graffiti célèbre de New-York -
Là, il s'agit d'un portrait de l'
acteur Nicholson .
Il existe un livre dont je n'ai pas encore
les références ,sur le travail de Bansky .
Sinon, chez l'Harmattan ( 2003) " Le monde
du Graff " par Frédérico Calo .
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Bonjour Elza
RépondreSupprimerMerci à toi pour cet article
Je suis une grande fan du street art ,
Par chez moi tout le vieux Port leur ai ouvert et on y trouve des choses formidables et des petits festivals leur sont proposés parfois
Bonne journée
Bises
Un article enthousiasmant qui devrait faire tomber les réticences de ceux qui mélangent encore tags et graffiti... Merci, je me suis régalée!
RépondreSupprimerpartout où je vais je cherche les graffitis ! chasseuse de graffs je suis et j'en ai trouvé de superbes ici et là, des chefs d'oeuvre !
RépondreSupprimerj'aime cet art qui s'affiche dans la rue réalisé par de vrais artistes.
le mur de Berlin je l'ai bien connu, c'est ma ville !
bises Elza
Vues comme ça, ces oeuvres- là sont bien sûr belles à regarder et à apprécier.grosses bises, Elza.
RépondreSupprimerMerci à ceux qui illuminent nos rues et nos murs... l'art est partout et ça me sied.
RépondreSupprimerBisous chère Amie
Super intéressant ton article, bien documenté; ces oeuvres pourraient être assimilées à du trompe l'oeil. je t'embrasse et merci pour l'excellence de tes publications.
RépondreSupprimerLison, tu as absolument raison. Je n'ai pas parlé
RépondreSupprimerdes " trompe-l'oeil " qui peuvent orner une maison,
un immeuble, par une fausse fenêtre, par exemple,
et qui sont aussi du Street Art . Bises et bon
dimanche. ELZA