dimanche 18 septembre 2011

metamorphoses de papier

                                                      ( collection particulière )

Dans les années 95, je travaillais le papier 
sous forme de collages. Papiers très fins ou épais 
et parfois ceux qui enveloppent les oranges, 
( j'en possède des centaines en réserve dans des 
boîtes). Le goût du papier remonte à ma petite 
enfance .  Papier froissé, déchiré,  lacéré. 
C'est une  belle matière, le papier. Celui des 
journaux, magazines,  publicités se déchire dans 
un sens très particulier.  Il faut le découvrir. Le plus 
extraordinaire, c'est bien évidemment, le papier 
japonais ou celui qui  a été fait dans des écorces .
Le papier à base de  chiffon  est agréable au toucher 
et je n'ai jamais  tenté d'en fabriquer moi-même. 
Certaines  personnes  très douées font de 
véritables merveilles . " Hommage à femme qui 
change"  d'un assez grand format, se trouve chez un  
collectionneur. En 1996,  j' ai exposé une série sur le thème  
des  Indiens  Navajos. Peu à peu j'ai abandonné 
les collages pour  me remettre  au dessin sous  sa 
forme non figurative.  Mais il est tout à fait possible 
que je  retrouve ce goût  très  particulier  des papiers 
déchirés.

1 commentaire:

  1. Comme toi, j'ai toujours aimé le papier, les papiers : leur texture, leur parfum aussi... Je n'ai jamais su en faire des oeuvres d'art mais je comprends fort bien ton plaisir de créer à partir de cette matière première. Toute petite j'aimais aussi lisser les papiers qui enveloppaient les oranges et aujourd'hui encore j'éprouve un plaisir quasi sensuel à défroisser ces papiers de soie si fragiles et si doux...
    J'espère que tu retravailleras un jour à partir de papiers collés et déchirés C'est une belle matière, colorée et vivante.
    Bonne fin de soirée à toi Elza !

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