Dans les années 95, je travaillais le papier
sous forme de collages. Papiers très fins ou épais
et parfois ceux qui enveloppent les oranges,
( j'en possède des centaines en réserve dans des
boîtes). Le goût du papier remonte à ma petite
enfance . Papier froissé, déchiré, lacéré.
C'est une belle matière, le papier. Celui des
journaux, magazines, publicités se déchire dans
un sens très particulier. Il faut le découvrir. Le plus
extraordinaire, c'est bien évidemment, le papier
japonais ou celui qui a été fait dans des écorces .
Le papier à base de chiffon est agréable au toucher
et je n'ai jamais tenté d'en fabriquer moi-même.
Le papier à base de chiffon est agréable au toucher
et je n'ai jamais tenté d'en fabriquer moi-même.
Certaines personnes très douées font de
véritables merveilles . " Hommage à femme qui
change" d'un assez grand format, se trouve chez un
véritables merveilles . " Hommage à femme qui
change" d'un assez grand format, se trouve chez un
collectionneur. En 1996, j' ai exposé une série sur le thème
des Indiens Navajos. Peu à peu j'ai abandonné
les collages pour me remettre au dessin sous sa
forme non figurative. Mais il est tout à fait possible
que je retrouve ce goût très particulier des papiers
déchirés.
des Indiens Navajos. Peu à peu j'ai abandonné
les collages pour me remettre au dessin sous sa
forme non figurative. Mais il est tout à fait possible
que je retrouve ce goût très particulier des papiers
déchirés.
Comme toi, j'ai toujours aimé le papier, les papiers : leur texture, leur parfum aussi... Je n'ai jamais su en faire des oeuvres d'art mais je comprends fort bien ton plaisir de créer à partir de cette matière première. Toute petite j'aimais aussi lisser les papiers qui enveloppaient les oranges et aujourd'hui encore j'éprouve un plaisir quasi sensuel à défroisser ces papiers de soie si fragiles et si doux...
RépondreSupprimerJ'espère que tu retravailleras un jour à partir de papiers collés et déchirés C'est une belle matière, colorée et vivante.
Bonne fin de soirée à toi Elza !